Plusieurs acteurs de la province se joignent à la Fédération professionnelle des journalistes et de la Société québécoise des professionnels en relations publiques pour dénoncer le blocage des nouvelles sur la plateforme de Meta, propriétaire de Facebook et Instagram. Le 15 septembre, le public est invité à ne pas partager sur ces deux plateformes et à s’abonner à un média québécois ou à une infolettre d’un média local.
L’objectif est de démontrer que le Québec ne se laissera pas intimider et continuera d’appuyer les journalistes et médias d’ici. Parmi les acteurs soutenant la #journéesansmeta figurent notamment la CSN, la FTQ, l’Association canadienne des journalistes et des maires. Selon une analyse de Jean-Hugues Roy, professeur de l’UQAM, la présence des médias sur Facebook a permis à Meta d’engranger des revenus de 193 millions $ en 2021. Un calcul d’Ottawa a établi à 62 millions par année que Meta verserait en redevances aux médias canadiens si l’entreprise acceptait de se plier à la Loi sur les nouvelles en ligne.