La direction de Santé publique de l’Estrie a dressé le portrait des premiers mois de la COVID-19 dans la région. L’équipe a basé son bilan sur les 872 cas confirmés au 5 mai dernier. Les adultes âgés de 18 à 49 ans ont été les plus touchés. Toutefois, les personnes qui ont développé une forme sévère de la maladie étaient âgés de 70 ans et plus et composaient avec des maladies chroniques ou une immunodéficience. Onze % des personnes atteintes ont été hospitalisées et moins de 3 % sont décédées. Écoutons Dr Mélissa Généreux, médecin-conseil à la Direction de santé publique de l’Estrie.
En moyenne, les gens atteints ont présenté six symptômes, dont un principal, la toux, mais aussi la perte de l’odorat et du goût. La source d’exposition la plus fréquente est le milieu familial, même si les voyages ont été identifiés au début. Dans seulement 3,2 pour cent des cas, les personnes ont été contaminées en milieu de soins où elles se trouvaient en tant qu’usagers.
Passée du premier rang des régions contaminées à la COVID-19 au neuvième rang, l’Estrie a réussi à aplatir sa courbe. Malgré les données encourageantes révélées lundi par la Direction de santé publique, la prudence reste de mise, puisque 98 pour cent des Estriens n’ont pas été atteints.
Le virus demeure présent, comme l’a indiqué le directeur de santé publique en Estrie, le Dr Alain Poirier.