Les Éleveurs de porcs du Québec réclament l’intervention du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, dans le conflit de travail à l’usine d’Olymel de Vallée-Jonction afin de forcer les parties à négocier. Vendredi, les éleveurs espéraient toujours une entente. Toutefois, après le dépôt d’une proposition de règlement par l’équipe de conciliation, la table de négociations s’est brisée et les parties ne sont pas parvenues à une entente.
Les Éleveurs de porcs se disent consternés par l’attitude des parties, ajoutant que celles-ci sont responsables des conditions déplorables du nombre plus élevé de porcs très lourds entassés dans les bâtiments. Ils ne veulent pas se retrouver dans une situation semblable à celle des éleveurs de poulets qui ont dû procéder à une euthanasie. À la fin de la semaine dernière, près de 130 000 porcs ont dû être mis en attente. Si l’on considère qu’un porc peut fournir 600 repas, le potentiel de gaspillage est astronomique, a indiqué le président des Éleveurs de porcs du Québec, David Duval.