Même si la Direction de la santé publique de l’Estrie ne peut affirmer qu’il existe un excès de cas de sclérose latérale amyotrophique dans le Val Saint-François, le taux tout de même élevé nécessite d’approfondir l’enquête. Hier soir, devant plusieurs citoyens réunis à Windsor, la Direction de la Santé publique a fait le point sur le travail réalisé à la suite du signalement d’une citoyenne sur plusieurs cas rapportés dans la région. Écoutons Isabelle Samson, directrice de la Santé publique.

Parmi les actions réalisées, on souligne des échanges avec des neurologues et experts de l’Institut national de santé publique, la création d’une liste préliminaire de cas et des échanges avec le ministère de l’Environnement. 20 cas sont sous étude, des résidents du Val St-François qui ont eu un diagnostic entre 2012 à 2025. 60 % de ces cas sont des femmes, l’âge moyen est de 68 ans, 80 % des cas ont habité au moins cinq ans dans le Val et 25 % auraient travaillé dans une des grandes usines du territoire. Les personnes ont vécu à Windsor, St-François, Richmond et Valcourt. Plusieurs résidaient près d’un plan d’eau.

Un questionnaire a été préparé et sera soumis aux familles des 20 personnes au cours des deux prochaines semaines afin d’aborder plusieurs aspects et facteurs. La démarche d’enquête s’avère complexe, puisqu’il n’existe pas de registre de patients atteints de la maladie.