L’Union des producteurs agricoles réagit favorablement à la nouvelle Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois annoncée par le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne. Le président de l’UPA, Marcel Groleau, a indiqué que plusieurs gouvernements ont tenté d’augmenter l’achat d’aliments québécois dans les institutions, mais que c’est la première fois que des cibles précises sont exigées.
La Stratégie vise à ce que 85 pour cent des établissements publics se soient donné une cible d’achat d’aliments québécois d’ici 2023 et 100 pour cent d’ici 2025. Elle prévoit notamment la création d’un répertoire des aliments québécois, la mise en place d’un service d’accompagnement ainsi qu’un nouveau programme de développement des marchés bioalimentaires. Selon les dernières données, les achats alimentaires dans le marché institutionnel se chiffraient à 2,4 milliards en 2019. Pour l’UPA, les cibles retenues devront viser une augmentation significative des aliments de chez nous et le fractionnement des appels d’offres faciliterait l’accès aux fournisseurs locaux.