Dans une lettre ouverte, le président de Mine Jeffrey d’Asbestos, Bernard Coulombe, donne son appui aux élus d’Asbestos pour changer le nom de la ville. M. Coulombe affirme que le mot Asbestos est diabolisé au Québec, au Canada, aux États-Unis, en Europe ou encore au Japon. Il ajoute que cette phobie est répandue à cause d’activistes anti-amiante reliés aux intérêts monétaires tels que les désamianteurs, les producteurs de fibres synthétiques à base de pétrole, dont les anciennes corporations de fibrociment et d’autres détracteurs.
Selon lui, Asbestos crée un véritable préjudice envers les entreprises à l’international. Pour faciliter le dédouanage des exportations d’amiante de Mine Jeffrey, en 1990, Bernard Coulombe a pris une adresse corporative à Danville et faire refaire la papeterie. Bernard Coulombe travaille encore pour la mine Jeffrey et avec l’entreprise Beausite Métal pour compléter le plan de réaménagement et de restauration du site des moulins avant 2022. Même s’il aime sa ville d’accueil, il croit qu’il faut ouvrir de nouveaux horizons aux entrepreneurs et penser au futur des jeunes citoyens. Il estime qu’il faut choisir un nouveau nom pour la ville qui sera libre de mauvaise réputation, sans renier le siècle des travailleurs de la mine.