Au Québec, 75 % des municipalités de 10 000 habitants et moins ont des enjeux de relève chez les pompiers selon une étude dévoilée par l’Association des gestionnaires en sécurité incendie et civile. Près de 400 gestionnaires de la province ont été sondés pour identifier les freins à l’attraction et à la rétention des pompiers. L’étude Les enjeux de la relève chez les pompiers précise que 65 % des municipalités de 50 000 habitants et moins ont aussi des enjeux de relève et qu’au cours des 20 dernières années, le nombre de pompiers volontaires et à temps partiel a chuté de 19 % au Québec.
Dans la province, la sécurité incendie est assurée par 21 000 pompiers. Plus de 75 % sont des temps partiels et des volontaires. Des pistes d’action sont mentionnées dans l’étude, dont l’allègement des mesures fiscales entourant le métier de pompiers volontaires et à temps partiel, la diffusion d’une campagne de valorisation de la profession et la simplification du processus de formation. Il est aussi question d’incitatifs pour favoriser les regroupements de services.
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