La Direction de la santé publique de l’Estrie a conclu qu’il n’y a pas d’excès de cas de sclérose latérale amyotrophique dans le Val-Saint-François. C’est ce qui ressort de la présentation effectuée hier soir lors d’une rencontre citoyenne à Windsor. L’équipe a enclenché des démarches à la suite d’un signalement effectué par une citoyenne, Julie Dubois, en novembre 2024. Une neurologue de Montréal avait aussi émis une préoccupation.
La directrice de la Santé publique en Estrie, la Dre Isabelle Samson mentionne que le chemin a été plus complexe qu’anticipé. Cinq méthodes ont été utilisées pour valider un excès de cas ou non. L’absence de registre et l’accès aux données ont compliqué le travail. Un comité d’experts et l’Institut national de santé publique ont été impliqués. 30 cas ayant résidé dans le Val Saint-François ont été confirmés durant la période analysée de 2006 à 2025.
Des comparaisons ont été faites avec le reste de l’Estrie, du Québec et une province canadienne. L’équipe propose une surveillance active des nouveaux cas pour deux ans. Les facteurs environnementaux méritent d’être explorés.







