C’était au tour d’associations représentant notamment des travailleurs de se faire entendre le 22 janvier devant la commission d’enquête du BAPE sur l’amiante. Il a été question du nombre de maladies et de décès. Le président de la commission Joseph Zayed a précisé que les maladies attribuables à l’amiante représentent environ 50 pourcent des maladies professionnelles. 135 décès ont été comptabilisés en 2018, sans compter les lésions. Les travailleurs du bâtiment constituent 49 pourcent des cas de maladies attribuables à l’amiante. Les participants ont été invités à commenter les raisons qui pourraient expliquer que le nombre d’indemnisations et de décès acceptés par la CNESST soient si élevés. Une question qui n’a pas fait l’unanimité. Sophie Mongeon, cofondatrice de l’Association des victimes de l’amiante du Québec a fait valoir que beaucoup de travailleurs voient leur dossier refusé.
Le porte-parole de l’Union des travailleurs accidentés ou malade, Roch Lafrance, estime qu’il y a une sous-déclaration importante des maladies liées à l’amiante. La situation au Québec est différente dans d’autres provinces.
La difficulté des travailleurs non syndiqués et des successions a été soulevés. Écoutons Sophie Mongeon, suivi de Roch Lafrance.