Face aux projets éoliens envisagés au Québec, des dizaines de comités de citoyens ont été créés et s’allient à des organisations et experts pour réclamer un changement de cap dans le développement de la filière. C’est le cas notamment du Comité provisoire de démocratie citoyenne des Sources, du Comité des riverains des éoliennes de l’Érable, du Comité citoyen d’Arthabaska et Pour un choix éclairé en énergie dans Drummond.
La coalition réclame cinq actions, soit un moratoire sur le développement éolien, la tenue d’un BAPE générique sur la filière éolienne, un débat public, des référendums municipaux comme critère d’acceptabilité sociale et la propriété publique de l’énergie. Le président du Syndicat canadien de la fonction publique-Québec, Patrick Gloutney, précise qu’en partageant les bénéfices avec le privé, la société québécoise perdra plusieurs milliards $. La coalition ajoute qu’un BAPE générique permettrait de faire une analyse des impacts potentiels sur la santé humaine, le territoire agricole et les écosystèmes.