Des travailleuses du bloc opératoire du CHUS Fleurimont ont dénoncé mercredi la situation dans laquelle leur centre d’activités est plongé. Indiquant être 24 infirmières pour effectuer le travail de 75, elles sont inquiètes du sort qui les attend cet été, en plus de l’annonce pour le rattrapage de chirurgies. Les chiffres fournis par le Syndicat des professionnelles en soins des Cantons de l’Est indiquent que, depuis 6 mois, 800 heures de travail ont été effectuées en temps supplémentaire et 224 heures ont été imposées en temps supplémentaire obligatoire au personnel de jour.

Il s’agit selon elles de l’une des pires crises que le bloc opératoire de Fleurimont a eu à vivre au cours des 15 dernières années. Chaque semaine, une personne quitte en maladie ou épuisement. Le syndicat affirme que le ministre de la Santé doit dire aux professionnelles de la santé comment il les soutiendra cet été. La présidente de la FIQ-SPSCE, Stéphanie Goulet, affirme que les défis seront grands pour le bloc opératoire, mais aussi pour l’ensemble des centres d’activités du CIUSSS.

Photo: Gracieuseté FIQ-SPSCE